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DU CHATELET DE PARIS.
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.sin, -pour aulcunement le récompenser de ses bons, louables, agréables services, curia­litez et plaisirs^, des droits qui lui appartien­nent, en vertu de la donation à lui faite, le 20 octobre 1554, par Catherine Lhéritier, sa mère, sur une maison à Paris, rue des Barres, près Saint-Paul, -où soulloit pendre pour enseigne le Serf vollant»., sur une autre maison à la Courtille-lez-Paris, hors la porte du Temple, attenante à la ruelle du pressoir de Popincourt, aboutissantpardevant surlegrand chemin de la Courtille, d'une rente de 12 li­vres tournois, et de tous biens dépendant de la succession de Nicole de Croy, promoteur de l'officialité de Paris, sous réserve de 20 li­vres tournois de rente, dues à cette succession parNicoleduHamel, curé de Cheptainville, avo­cat en Parlement, et de ses droits sur la maison et collège de Coqueret, au Mont-Sain t-Hilaire à Paris. -— 3o mars 1558 (fol. a3 v").
5091. — Guillaume Duchesne, maitre bonnetier en drap, bourgeois de Paris : do­nation a Pasquier Lamy, compagnon bonne­tier en drap à'Paris, du quart d'une maison à Vetheuil, près de la Roche-Guyon, pays de Normandie, et de vignes et terres au terroir dè Vetheuil, tt pour aucunement le récom­penser du service qu'il dict ledict Pasquier Lamy luy avoir faict, pendant-qu'il a demeuré avec luy». — 18 novembre 1558 (fol. 25).
509i2. — Jacques de Briou, avocat en Par­lement, et Marie Le'Tellier, fille de feu An­toine Le Tellier, procureur au Châtelet : con- ' trat de mariage. Par ce contrat Jacques de Brion assigne en cas de prédécès à sa future 100 livres tournois de rente sur ses biens. — 11 septembre i558 (fol. 26).
5093. — Geoffroy Charles, procureur au Châtelet de Paris, et Marie Gouge, dame de -Rulluy-lez-Paiïs» (Reuilly), veuve de Denis Hardouyn, marchand, bourgeois de Paris : contrat de mariage. Par ce contrat Geoffroy
Charles cède* en cas de prédécès sans en­fants, à la future épouse ses droits sur une maison à Pontoise, près le Bicheret, vis-à-vis du jeu de paume appelé -l'Enfer», avec ses droits sur le.quart de deux maisons près du Grand-Marché, contre les murailles de la ville, sur un jardin d'un arpent au terroir de Pon­toise, vidgairement appelé -le Larris n, sur une vigne d'un arpent derrière l'église de Saint­Martin , et sur tous autres biens qui pourraient lui échoir. De son côté Marie Gouge donne, en cas de prédécès, à Geoffroy Chartes, une maison à Paris, rue Saint-Martin, au coin de la rue de Venise, à l'enseigne du Cabas d'or, attenante, à une maison qu'elle habite à l'enseigne de l'Ermitage, deux maisons, rue du Plâtre, l'une attenante à une maison qui appartient à l'hôpital du Saint-Esprit, -en laquelle y a deux ouvrouers, où sont à présent demourans» deux maîtres corroyeurs, trois autres maisons contiguës, même rue, ayant issue sur la rue des Etuves, également habitées par des corroyeurs, deux autres petites mai­sons, sises rue des Etuves, et une autre mai­son, rde Saint-Martin, à l'enseigne de i'Ecrc-visse, une maison avec étable et jardin à Nogent-sur-Marne, des vignes et terres au terroir de Nogent, et une petite lle sur la Marne, appelée -lePort-au-Chanvre». Geoffroy Chartes autorise Marie Gouge à faire la fon­dation d'une messe basse par semaine dans l'église de Saint-Merry et à hypothéquer à cet effet la maison qu'elle habité, rue Saint-Martin, au-coin de la rue-de Venise. — 3 septembre i557 (foL 97 v°)-
5094. — Yves de Lisle, écuyer: donation à Barthélemy de Lisle, écuyer, seigneur d'An­drésy et de Puisieux, son père, des droits qui lui appartiennent, tant de son chef que par suite du décès de Louise de Harville, sa mère, de François de Lisle, son frère, sur les biens provenant des successions de Renée de Rouville, son aïeule maternelle, et deFrançoisdeHarvillc, son oncle maternel. — 6 août 1558 (fol. 3o).
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